13 décembre 2016 |
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Décembre constitue toujours un goulot d’étranglement pour ceux, nombreux, qui oeuvrent dans des compagnies, des collectifs, des théâtres et des lieux de diffusion. (Pour les nombreux pigistes, tous les mois sont étranglés.)
Comment festoyer quand on sait que début 2017, nous devons nous pencher sur des formulaires et tenter de définir notre avenir en imaginant des projets, des développements, des agrandissements, des utopies. Nous allons devoir nous familiariser avec de nouvelles grilles de réflexions et d’analyse. Qu’arrivera-t-il à l’arrivée de cet exercice ? Est-ce qu’il y aura un peu d’air, un peu d’espace, un peu d’argent pour créer ? Ces rêves que nous caressons, aurons-nous les moyens de les réaliser ?
Au cours de 2017, nous devrons certainement nous mobiliser pour nous prononcer collectivement sur de nouvelles politiques culturelles au Québec et au Canada et sur les nouveaux programmes du CALQ et du CAC qui nous sont présentés. Le vérificateur général du Canada, tout récemment, s’est plaint amèrement en indiquant que les différents ministères travaillaient davantage pour l’interne que pour le bienfait et le bien-être des clients, par ailleurs contribuables. Qu’en est-il au sein des instances qui soutiennent les arts et la culture ?
En acceptant le mandat de présidente, en compagnie de David Lavoie, je me disais qu’il y avait beaucoup à faire pour que le CQT redevienne un interlocuteur bien vivant sur la place publique. Nous pensons qu’il nous faut absolument définir les priorités, les besoins du milieu qui, dans son étendue, sa diversité, ses pratiques, demeurent immenses. Nous avons le désir d’établir une sorte de plan stratégique pour canaliser notre action. Nous allons travailler là-dessus dès janvier.
Nous aurons besoin de vous tous, et tout particulièrement des plus jeunes d’entre vous, ceux et celles qui sont moins familiers avec le CQT, sceptiques ou trop occupés pour s’engager… jusqu’à maintenant.
Bon courage pour les mois à venir et, tout de même, joyeuses fêtes !
Brigitte Haentjens et David Lavoie, présidente et vice-président