Au revoir
8 septembre 2016 |
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Dans ma première chronique, je vous avais fait part de l’orientation de mon mandat, à la suite de mon élection, le 27 octobre 2014 :
« J’ai l’intention d’être un président :
J’avais aussi souligné ma conviction que le CQT doit réunir et impliquer toutes les forces vives du théâtre au Québec, qu’elles soient urbaines ou en régions, que certains dossiers névralgiques, dont celui des écoles professionnelles, devaient être poursuivis, et que je comptais revisiter la structure de gouvernance du CQT dans l’optique de la rendre à la fois plus démocratique et plus efficace.
C’est ce qui m’a guidé au cours de ce bref mandat de 22 mois. Je me suis inscrit dans la continuité de la présidente sortante et j’ai amorcé certaines réalisations de concert avec le conseil d’administration et les comités, dont le comité exécutif, ainsi que la direction générale et son équipe.
J’ai contribué à ce que le CQT inclue des gens d’autres réalités théâtrales. Des gens provenant d’horizons différents ont été invités et ont participé aux activités et aux comités du CQT. Je me réjouis que le congrès de l’automne dernier avec son thème Théâtre et Diversité culturelle ait amorcé un tournant au sein de notre organisation et que le conseil d’administration puisse depuis compter sur un nouveau comité, fort dynamique.
Comme président, j’ai aussi représenté le milieu théâtral québécois auprès des conseils des arts, des gouvernements, des syndicats d’artistes et de toute organisation artistique et culturelle. Ce travail de représentation s’est fait en lien avec la direction générale qui pilote concrètement les dossiers. J’aime faire ce type de représentation, qui est essentiel pour une organisation comme la nôtre, mais je préfère avant tout être présent au théâtre et à l’écoute des membres du CQT.
Finalement, le travail de président, c’est l’animation de la structure démocratique, soit l’assemblée générale, le conseil d’administration (CA), les comités et toute autre activité organisée par le CQT. L’action de notre organisation se fonde sur ces comités; nous en dénombrons une dizaine qui relève du CA. Au cours de la dernière année, j’ai proposé que le CA nomme un membre à la présidence de chacun de ces comités, ce qui s’est fait, à l’exception d’un seul comité dont j’ai conservé la présidence. Pour moi, il s’agit d’une façon de démocratiser les responsabilités et l’engagement dans notre structure de gouvernance. Je ne veux pas m’étendre sur le mandat et le travail de chacun des comités, le prochain rapport annuel laissera une tribune à chacun d’eux.
Deux ans, c’est trop vite passé et j’aurais bien aimé solliciter un deuxième mandat à titre de président, mais ma situation financière personnelle ne me permet plus de faire tout le bénévolat requis pour bien remplir cette fonction. Vous comprendrez que je ne veux pas être un président d’apparat. Donc, je laisse la place à une personne qui aura une meilleure latitude pour se consacrer à la présidence du CQT.
Je désire remercier tous ceux et celles qui ont participé à des activités du CQT et particulièrement les membres des comités, du conseil d’administration et l’équipe du CQT. Je félicite Sylvie Meste, la directrice générale, pour sa nomination et lui souhaite la meilleure des chances avec sa nouvelle équipe.
Je souhaite plus que jamais que les gens de théâtre de toutes les pratiques professionnelles à Montréal, Québec et dans les régions, des peuples autochtones aux nouveaux arrivants, convergent vers le CQT, se concertent et participent à la dynamique du théâtre au Québec.
Longue vie au CQT !
Jean-Léon Rondeau
Comédien et gestionnaire
Membre du CQT
Par Jean-Léon Rondeau
Chers collègues du Conseil québécois du théâtre,
Je vous propose ici ma dernière chronique à titre de président du Conseil québécois du théâtre, puisque je me suis retiré de la présidence le 1er septembre.Dans ma première chronique, je vous avais fait part de l’orientation de mon mandat, à la suite de mon élection, le 27 octobre 2014 :
« J’ai l’intention d’être un président :
- au fait des différentes pratiques des membres professionnels,
- à l’écoute des enjeux des associations membres,
- et attentif aux nombreuses réalités des membres corporatifs. Mon désir est de représenter toutes les réalités et les pratiques théâtrales du Québec. »
- à l’écoute des enjeux des associations membres,
- et attentif aux nombreuses réalités des membres corporatifs. Mon désir est de représenter toutes les réalités et les pratiques théâtrales du Québec. »
J’avais aussi souligné ma conviction que le CQT doit réunir et impliquer toutes les forces vives du théâtre au Québec, qu’elles soient urbaines ou en régions, que certains dossiers névralgiques, dont celui des écoles professionnelles, devaient être poursuivis, et que je comptais revisiter la structure de gouvernance du CQT dans l’optique de la rendre à la fois plus démocratique et plus efficace.
C’est ce qui m’a guidé au cours de ce bref mandat de 22 mois. Je me suis inscrit dans la continuité de la présidente sortante et j’ai amorcé certaines réalisations de concert avec le conseil d’administration et les comités, dont le comité exécutif, ainsi que la direction générale et son équipe.
J’ai contribué à ce que le CQT inclue des gens d’autres réalités théâtrales. Des gens provenant d’horizons différents ont été invités et ont participé aux activités et aux comités du CQT. Je me réjouis que le congrès de l’automne dernier avec son thème Théâtre et Diversité culturelle ait amorcé un tournant au sein de notre organisation et que le conseil d’administration puisse depuis compter sur un nouveau comité, fort dynamique.
Comme président, j’ai aussi représenté le milieu théâtral québécois auprès des conseils des arts, des gouvernements, des syndicats d’artistes et de toute organisation artistique et culturelle. Ce travail de représentation s’est fait en lien avec la direction générale qui pilote concrètement les dossiers. J’aime faire ce type de représentation, qui est essentiel pour une organisation comme la nôtre, mais je préfère avant tout être présent au théâtre et à l’écoute des membres du CQT.
Finalement, le travail de président, c’est l’animation de la structure démocratique, soit l’assemblée générale, le conseil d’administration (CA), les comités et toute autre activité organisée par le CQT. L’action de notre organisation se fonde sur ces comités; nous en dénombrons une dizaine qui relève du CA. Au cours de la dernière année, j’ai proposé que le CA nomme un membre à la présidence de chacun de ces comités, ce qui s’est fait, à l’exception d’un seul comité dont j’ai conservé la présidence. Pour moi, il s’agit d’une façon de démocratiser les responsabilités et l’engagement dans notre structure de gouvernance. Je ne veux pas m’étendre sur le mandat et le travail de chacun des comités, le prochain rapport annuel laissera une tribune à chacun d’eux.
Deux ans, c’est trop vite passé et j’aurais bien aimé solliciter un deuxième mandat à titre de président, mais ma situation financière personnelle ne me permet plus de faire tout le bénévolat requis pour bien remplir cette fonction. Vous comprendrez que je ne veux pas être un président d’apparat. Donc, je laisse la place à une personne qui aura une meilleure latitude pour se consacrer à la présidence du CQT.
Je désire remercier tous ceux et celles qui ont participé à des activités du CQT et particulièrement les membres des comités, du conseil d’administration et l’équipe du CQT. Je félicite Sylvie Meste, la directrice générale, pour sa nomination et lui souhaite la meilleure des chances avec sa nouvelle équipe.
Je souhaite plus que jamais que les gens de théâtre de toutes les pratiques professionnelles à Montréal, Québec et dans les régions, des peuples autochtones aux nouveaux arrivants, convergent vers le CQT, se concertent et participent à la dynamique du théâtre au Québec.
Longue vie au CQT !
Jean-Léon Rondeau
Comédien et gestionnaire
Membre du CQT